C'était en 1990. Cette année-là, on propose des rectifications orthographiques. L'Académie elle-même les accepte (sans en faire une obligation: l'Académie est prudente…). 26 ans se sont écoulés, et rien de tout cela n'est appliqué. Personne n'écrit «weekend», «aout» ou «révolver». L'Empire ne «contrattaque» pas. Peu de gens sont des «globetrotteurs». En bref, on s'en passait très bien. Il était donc urgent de les imposer de toute force dans les programmes et les manuels scolaires: nul doute qu'on n'avait rien d'autre à faire de mieux.
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